Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestienne, à l’Assemblée générale des Nations unies, le 20 septembre 2017 à New York. / DREW ANGERER / AFP

Malgré l’opposition d’Israël, la Palestine est devenu, mercredi 27 septembre, un des Etats membres d’Interpol, l’organisation internationale de coopération policière.

« L’Etat de Palestine et les îles Salomon sont désormais des pays membres d’Interpol », a annoncé Interpol sur Twitter à l’issue d’un vote des participants de son assemblée générale, qui se tient à Pékin.

Aucune réaction n’a pu être obtenue dans l’immédiat des autorités israéliennes, qui avaient tenté de repousser le vote. Israël argue que la Palestine n’est pas un Etat et qu’elle ne peut donc adhérer à Interpol.

A l’inverse, le ministre des affaires étrangères palestinien, Riyad Al-Maliki, s’est réjoui de l’issue du vote. « Cette victoire a été rendue possible par la position de principe prise par la majorité des membres d’Interpol », a-t-il dit dans un communiqué :

« En cette joyeuse occasion, l’Etat de Palestine réaffirme son engagement à assumer ses obligations et à contribuer à la lutte contre le crime et l’approfondissement de l’Etat de droit. »

La Palestine, en quête de reconnaissance par les institutions internationales, disposait d’un statut d’observateur à l’Organisation des Nations unies (ONU) depuis 2012 et a déjà rejoint la Cour pénale internationale et l’Unesco.