Notre chroniqueur Hector Obalk a été invité à faire le « speech de vernissage » de l’exposition Grégory Derenne à Paris. Son discours improvisé est l’occasion de questionner l’intérêt de peindre d’après une photo, en réponse à ceux qui n’y voient qu’une prouesse technique.

Né en 1978, Grégory Derenne a appliqué son réalisme minutieux à des vitrines de magasin, des plateaux de télévision, des escalators de métro et des intérieurs d’église, toujours complexes et mystérieux. Des façades d’immeubles anciens et modernes composent cette dernière exposition, intitulée « Sliver », visible à la galerie Bertrand Grimont, à Paris, jusqu’au 28 octobre.