French right-wing Les Republicains MP Guillaume Peltier (L) welcomes President of Auvergne-Rhone-Alpes council, Vice-President of the French right-wing Les Republicains (LR) party, and candidate for the LR presidency, Laurent Wauquiez on September 30, 2017 at the "Fete de la Violette" (Violet Festival), a political gathering at Souvigny-en-Sologne, Central France. / AFP / GUILLAUME SOUVANT / GUILLAUME SOUVANT / AFP

La Fête de la violette à Souvigny-en-Sologne, samedi 30 septembre, était l’occasion pour Laurent Wauquiez de renforcer sa candidature à la tête du parti et de compter ses troupes. Le vice-président de LR a voulu se montrer magnanime, lui qui est le seul des six candidats en lice à être sûr d’avoir les parrainages nécessaires.

« On a besoin qu’il y ait plusieurs candidats (…) On construit. On met ensemble toutes les énergies de notre famille politique. Il y a un débat. Il y a une élection mais les divisions, c’est fini », a-t-il déclaré, demandant à ce que ses opposants, dont le député Daniel Fasquelle, pour qui il a « beaucoup d’estime », obtienne les parrainages nécessaires. Le vote est prévu le 10 décembre, et le 17 en cas de second tour.

M. Wauquiez a aussi déclaré, devant les quelque 800 responsables politiques et militants, dont tout l’ancien état-major de Nicolas Sarkozy, déjà acquis à sa cause :

« Tant que nous serons aux responsabilités de notre famille politique, il n’y aura jamais d’alliance avec des élus du FN. Jamais ! Mais je revendique aussi le droit de pouvoir parler à ceux que nous avons déçus et qui sont allés voter pour le Front National ».

Et puis il a eu quelques mots pour « les traîtres », ses anciens camarades qui ont accepté des responsabilités sous Emmanuel Macron :

« Il y a eu le pire de la politique française : ceux qui se vendent, ceux qui disent l’inverse de ce qu’ils disaient hier pour un plat de lentilles, pour monter un petit bâton d’échelle sur l’aune de leurs ambitions personnelles. Ce ne sont pas des accidents ou des aventures personnelles : c’est le reflet de ce que nous devons combattre, de ce poison qui s’est instillé dans notre famille politique ».