Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé mercredi 11 octobre des peines allant jusqu’à sept ans de prison ferme contre sept personnes impliquées dans l’attaque et l’incendie d’une voiture de police en mai 2016 à Paris, sous les protestations de leurs partisans rassemblés devant la salle.

S’il a relaxé deux jeunes hommes qui étaient poursuivis pour participation à un attroupement violent, le tribunal a au contraire condamné le militant « antifasciste » Antonin Bernanos, prévenu le plus scruté de cette affaire retentissante, à cinq ans de prison dont trois ferme pour « violences aggravées ». L’étudiant de 23 ans n’a toutefois pas été incarcéré immédiatement.