Des enfants écoutent leur professeur dans une école primaire de Marseille, en 2014. / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

En fonction de l’académie dans laquelle on passe le concours de recrutement de professeurs des écoles, il s’avère plus ou moins sélectif : renouvelé chaque année, ce constat est néanmoins utile à rappeler alors que s’achèvent, jeudi après-midi 12 octobre, les inscriptions pour le concours 2018.

En Corse, le taux de réussite au concours 2017, calculé en rapportant le nombre d’admis au nombre de présents, s’est avéré le plus bas de France : 13 %. A l’autre bout, l’académie de Versailles a atteint cette année le plus haut taux de réussite, avec 74 % (voir les données pour chaque académie ci-dessous).

Comme les années précédentes, on peut ainsi observer que les académies îliennes comme la Corse, la Martinique (16 %) et la Guadeloupe (17,5 %) sont très prisées, pour un nombre de postes limités, fixé selon les besoins de l’académie. L’Ile de beauté proposait ainsi 14 postes en 2017, pour 122 candidats présents au concours.

A l’inverse, les académies de banlieue parisienne, Créteil et Versailles, ont plus de mal à attirer les professeurs. Ce sont elles qui, chaque année, ne parviennent pas à pourvoir tous les postes proposés. Dans l’académie de Versailles, 1 470 postes étaient ouverts cette année, mais seulement 1 396 candidats ont été admis.