Des militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom, en Lorraine, mais ont été « stoppés » par les gendarmes avant la « zone nucléaire », a annoncé EDF sur Twitter jeudi 12 octobre.

« Militants Greenpeace sur site. Stoppés par les gendarmes. Pas d’accès à la zone nucléaire. Pas d’impact sur la sûreté des installations », a tweeté EDF sur le compte de la centrale, installée à quelques kilomètres de la frontière avec le Luxembourg.

Feu d’artifice

Les militants affirment pour leur part sur Twitter avoir tiré un feu d’artifice « au pied de la piscine de combustible usagé ».

Selon Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Luxembourg, il s’agissait d’attirer l’attention sur la « fragilité » des bâtiments avec piscine « qui ne sont pas protégés, contrairement aux bâtiments réacteurs ». Il s’agissait également de « montrer que l’on peut s’introduire dans une centrale nucléaire ».

Mardi, l’organisation non gouvernementale avait publié un rapport pour souligner la vulnérabilité des piscines de combustible usé des centrales nucléaires française face à des actes malveillants.

Dans ce document, l’ONG estime que les piscines des centrales, qui peuvent chacune contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible usé, sont particulièrement exposées à des risques d’attaques, notamment par avion et par hélicoptère, et qu’EDF doit, en conséquence, « bunkériser » ces installations.