Ses fervents défenseurs y voient une manière de respecter l’égalité entre les sexes. Ses opposants, eux, lui reprochent d’appauvrir la langue, de la rendre illisible. Depuis mars dernier et la parution d’un manuel scolaire aux éditions Hatier, l’écriture inclusive est revenue au centre de discussions entre linguistes et politiques et divise l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux. Pourtant, si le débat s’est souvent concentré sur le « point médian », lequel permet l’emploi du masculin et du féminin dans un même mot, l’écriture inclusive repose sur d’autres principes, qui ouvrent un débat plus large : notre langage façonne-t-il le monde ou le monde façonne-t-il notre langage ?

Richard Herlin, correcteur au Monde et coanimateur du compte Twitter@LeMonde_correct, a fait le point sur ce type d’écriture et répondu à vos questions.