Le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a présenté ses excuses, lundi 16 octobre, après avoir assuré quelques heures plus tôt qu’il ne dénoncerait pas un responsable politique s’il avait connaissance de faits de harcèlement sexuel.

« C’est compliqué mais la dénonciation ne fait pas partie de mon identité politique », a-t-il déclaré sur Franceinfo.

Quelques heures plus tard, le ministre a posté sur Twitter une vidéo dans laquelle il est revenu sur ces propos, disant : « Je me suis mal exprimé, je le regrette ».

« J’ai réagi au mot de “dénonciation” que je n’aime pas et que je n’ai jamais aimé mais j’aurais dû réagir au problème du harcèlement sexuel lui-même que subissent trop de femmes en France », a-t-il dit.

« Il va de soi que si j’étais au courant de faits de harcèlement sexuel contre une femme, je serais le premier à les signaler parce que nous ne pouvons plus longtemps tolérer ce silence, qu’il faut libérer la parole, qu’il faut que les femmes victimes puissent s’exprimer avec tout le soutien de toute la société et notamment des responsables politiques. »

Le ministre a également assuré qu’il était « prêt » à participer « pleinement, avec sincérité et avec cœur » au combat contre le harcèlement sexuel.