Plusieurs centaines d’incendies balaient le Portugal depuis dimanche
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Critiquée pour sa gestion des incendies meurtriers qui ont ravagé le Portugal cette année, la ministre de l’intérieure, Constança Urbano de Sousa, a démissionné du gouvernement, mercredi 18 octobre.

Le premier ministre Antonio Costa, à la tête du gouvernement socialiste soutenu au Parlement par la gauche alternative, a accepté son départ, selon un communiqué de son cabinet.

Depuis le début de l’année, le Portugal a fait face à de nombreux feux de forêt. En juin, 64 personnes avaient trouvé la mort dans un incendie dans le centre du pays. Et dimanche et lundi, ce sont plus de 40 personnes qui sont mortes dans des incendies dans la moitié nord du Portugal. Mardi, trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays.

« Honte »

Alors que le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir, des centaines de personnes ont manifesté mardi soir à Lisbonne pour protester contre la gestion du gouvernement aux cris de « honte » ou encore « démission ».

Le parti de droite CDS-PP, qui compte 18 députés sur 230, a même déposé une motion de censure contre le gouvernement au Parlement. Mais jusqu’à mercredi, le chef du gouvernement Antonio Costa avait résisté, affirmant que c’était « une attitude un peu infantile de croire que les conséquences politiques passent par la démission de ministres ».

Face aux critiques de ses adversaires sur l’incapacité du gouvernement à prévenir une nouvelle catastrophe, M. Costa a promis de « passer de la parole aux actes » en menant « des réformes profondes » en matière d’aménagement des forêts et de lutte contre les incendies. « Après cette année, plus rien ne doit rester comme avant », a-t-il également lancé