Oui, le PSG a écrasé Nice en ouverture de la onzième journée de Ligue 1.

Oui, le Stade rennais vit dans le flou et son président pourrait être remplacé.

Oui, Lewis Hamilton est devenu champion du monde de F1 pour la quatrième fois.

Mais il s’est passé autre chose ce week-end dans le monde du sport. Et vous êtes peut-être passé à côté.

Les trois leçons du week-end

  • Pour gagner en rallye, confiez le volant à un Français

Ce week-end, Sébastien Ogier a remporté pour la cinquième fois de suite le championnat du monde de rallye. Le Français, qui a pris la suite du nonuple champion du monde Sébastien Loeb, perpétue donc une tradition qui dure depuis quatorze ans. La dernière fois que le titre mondial n’est pas revenu à un Français, c’était en 2003. Tragédie était en tête du Top 50 en France, Ronaldinho évoluait au Paris-Saint-Germain et le Norvégien Petter Solberg avait remporté le championnat du monde des rallyes.

Depuis, les deux Sébastien ont régné tour à tour sur la discipline, accompagnés de leurs copilotes respectifs Daniel Elena et Julien Ingrassia. A 33 ans, Sébastien Ogier devient le deuxième pilote le plus titré de l’histoire, derrière son compatriote Loeb, retraité et désormais tourné vers le rallye-raid et le Dakar.

  • Les Anglais règnent sur la planète football… chez les jeunes

L’année est presque parfaite. En 2017, l’Angleterre avait déjà remporté la Coupe du monde des moins de 20 ans et l’Euro des moins de 19 ans. Ce week-end, les jeunes Anglais ont encore brillé en remportant la Coupe du monde des moins de 17 ans face à l’Espagne (victoire 5-2 en finale). Une domination totale sur le football mondial pour la jeunesse anglaise, incarnée par la réussite du jeune Rhian Brewster, meilleur buteur de la Coupe du monde des moins de 17 ans avec huit buts dont deux triplés en quarts et en demi-finales.

Tout l’enjeu pour la fédération anglaise est désormais de faire fructifier les jeunes talents qui se sont révélés cette année, et qui contrastent avec les résultats médiocres de la sélection nationale lors de chaque compétition majeure. Lors des vingt dernières années, les « Three Lions » n’ont jamais dépassé les quarts de finale d’une Coupe du monde ou d’un Euro. Invaincus lors des qualifications pour la Coupe du monde 2018, les Anglais se rendront en Russie avec de l’ambition. Comme souvent.

  • Bientôt, les Saoudiennes pourront aller dans quelques stades

L’Arabie saoudite, dont la sélection est qualifiée pour la prochaine Coupe du monde de football en Russie, va lever l’interdiction faite aux femmes d’assister à des événements sportifs dans trois stades du pays. « Début de la préparation de trois stades à Riyad, Jeddah (Ouest) et Dammam (Est) pour accueillir des familles à partir de début 2018 », a annoncé, dimanche, l’Autorité générale du sport sur Twitter. Cette décision est prise alors que le royaume du Golfe a récemment entamé un assouplissement des restrictions imposées aux femmes. En septembre, le roi Salmane avait notamment autorisé les Saoudiennes à conduire à partir de juin 2018, une décision historique dans le dernier pays au monde qui interdisait aux femmes de prendre le volant.

L’homme du week-end : Marcelo Bielsa

C’est peu dire que le règne de Marcelo Bielsa à Lille tourne au fiasco. Dissensions en interne, passes d’armes avec les médias, une victoire remportée en onze matchs de championnat… Signe que la crise s’amplifie, l’entraîneur argentin a « raté » ses retrouvailles avec son ancien club (2014-2015) de l’Olympique de Marseille, victorieux (1-0) à Villeneuve-d’Ascq, en clôture de la 11e journée de Ligue 1. « El Loco » (« le fou ») avait fait savoir, dès septembre, qu’il ne démissionnerait pas. « Triste et fâché », le président lillois Gérard Lopez a jugé, sur TF1, « inacceptable » la situation de son équipe, avant-dernière de Ligue 1, et mis la pression sur son entraîneur. « Il n’est pas sur un siège éjectable. Mais il faut prendre des décisions. Est-ce que ça passe par des changements ? Peut-être, a déclaré l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois. Je n’ai pas de réponse convaincante à vous offrir, ce que vous voyez durant les matchs, c’est ce que nous produisons, a maugréé Bielsa, après la défaite face à Marseille. La personne remise en cause depuis longtemps, c’est moi, c’est une évidence. »

Le chiffre qui en dit long : 365

Vous avez une compétition de football qui approche et voulez être sûr de l’emporter ? Pensez à engager Gabriel Jesus. L’attaquant brésilien de Manchester City a bouclé, grâce à la victoire de son club samedi contre West Bromwich, une année parfaite : il n’a pas perdu un seul match en compétition depuis le 29 octobre 2016. Au total, le buteur de seulement 20 ans a remporté 27 des 34 matchs auxquels il a participé. S’il peut se vanter d’un tel bilan, c’est aussi parce qu’il a su passer entre les gouttes : blessé au genou en fin de saison dernière, il n’a pas pris part aux défaites de Manchester City en Ligue des champions (contre Monaco) ou en Premier League (contre Chelsea). En sélection, Jesus a bien été battu, mais seulement en match amical. Et lorsqu’on voit le niveau de jeu de l’équipe de Pep Guardiola, on se dit que l’attaquant peut encore faire durer cette belle série quelque temps.

Les wikis du week-end

Niveau : moyen

Figure du football portugais, j’ai inscrit ce week-end mon premier but de la saison, avec ma nouvelle équipe.

Niveau : difficile

Milieu de terrain sénégalais, j’ai inscrit ce week-end mon quatrième but de la saison, ce qui fait de moi le meilleur buteur de mon club.