Les forces de sécurité afghanes au secours des blessés, mardi 31 octobre, à Kaboul. / MOHAMMAD ISMAIL / REUTERS

Une forte explosion a secoué mardi 31 octobre le quartier diplomatique de Kaboul, faisant au moins trois morts et une quinzaine de blessés selon un porte-parole de la police. La puissance de la déflagration, qui a retenti à l’heure de sortie des bureaux, fait craindre un bilan plus lourd.

Selon un porte-parole du ministère de la défense afghan, « les premières informations font état d’un kamikaze à moto : il a franchi le premier barrage de contrôle, mais il a été arrêté au deuxième et s’est fait exploser. Nous ne savons pas quelle était la cible ». L’attentat s’est produit « à quelques mètres de bureaux du ministère de la défense, sans faire de victimes parmi le personnel », a précisé le porte-parole.

Il s’agit du premier attentat en cinq mois contre la « zone verte » théoriquement surprotégée dans le quartier diplomatique de la capitale afghane, dont la sécurité a été renforcée depuis l’attentat au camion piégé le 31 mai, qui avait fait 150 morts et 400 blessés.