Samsung Galaxy a pris sa revanche en finale des Worlds du jeu vidéo « League of Legends ». / Acer

L’éditeur du jeu vidéo League of Legends les surnomme déjà les « king slayers », les régicides. L’équipe Samsung Galaxy a battu en finale des championnats du monde annuels, samedi 4 novembre à Pékin, les double tenants du titre SK Telecom T1, par le score sans appel de trois parties à zéro.

Cette finale 100 % coréenne apparaissait comme la revanche de l’édition 2016, remportée par SKT T1 par 3 manches à 2. Samsung Galaxy faisait figure d’outsider face aux vainqueurs des éditions 2015 et 2016, qui comptent dans leur équipe celui qui est considéré comme le meilleur joueur au monde, Lee Sang-hyeok, dit « Faker ». Contre toute attente, celui qui aime rappeler ses surnoms « Dieu » ou « le roi-démon » a terminé la compétition en pleurs après ce revers inattendu.

SK Telecom T1 avait montré des signes inhabituels de fébrilité tout au long de la compétition. Dès la phase de poules, celle-ci a incompréhensiblement perdu une rencontre contre le petit poucet taïwanais ahq e-Sport Club, pourtant bon dernier du groupe. En quart de finale, elle s’était retrouvée menée 2 parties à 1 par la prometteuse formation européenne Misfits, du français Steven Liv, dit Hans Sama, qui disputait pour la première fois la compétition. En demi-finale, une nouvelle fois, elle n’a disposé de l’équipe chinoise Royal Never Give Up qu’à la cinquième et dernière manche.

A l’inverse, Samsung Galaxy est monté en puissance tout au long de la compétition. Sortie à la seconde place de sa phase de poules avec un bilan de 4 victoires pour 2 revers, elle a écarté Longzhu Gaming (Corée du Sud), Team WE (Chine) et enfin SK Telecom T1 (Corée du Sud) en ne perdant qu’une seule manche en trois rencontres. Park Jae-hyuk, dit « Ruler », son D Carry, a été désigné meilleur joueur de la finale.