Le voyeurisme sexuel par caméra cachée est un problème en Corée du Sud. Selon le journal The Korea Times, 7 730 infractions impliquant des caméras cachées dans des endroits où des femmes se dévêtent (vestiaire, cabinet médical, toilettes, etc.) ont été constatées en 2015. Des vidéos qui sont souvent partagées sur Internet.

La police de la ville de Busan a eu une idée originale pour lutter contre ce phénomène appelé « molka », pour « caméra cachée ».

A la fin du mois d’octobre, elle a diffusé sur ving-trois sites de partage de fichiers généralement fréquentés par des voyeurs de fausses vidéos voyeuristes.

Téléchargées 26 000 fois, ces vidéos, qui empruntent personnages et suspense au cinéma coréen, contiennent un message de la police disant qu’elle surveille le site. Depuis, selon Korea Daily, les partages de ce type de contenus ont chuté de 11 %.

Avec cette campagne, intitulée « Stop Downloadkill » (« Arrêter le téléchargement »), la police insiste sur les conséquences que peuvent avoir ces vidéos sur les personnes qui y sont filmées à leur insu.