Andrea Pirlo avec le maillot de la Juventus. / MARCO BERTORELLO / AFP

L’Italien Andrea Pirlo, champion du monde en 2006 et vainqueur de deux Ligues des champions, a mis un terme dimanche aux Etats-Unis à sa longue carrière, qui l’a vu afficher sur tous les terrains d’Europe une élégance et une qualité de passe uniques.

« Mon aventure avec New York se termine, mais aussi mon parcours de joueur professionnel », a écrit Pirlo sur son compte Twitter, remerciant sa famille, ainsi que « chaque club pour lequel j’ai eu l’honneur de jouer » et « chaque équipier avec lequel j’ai été heureux de jouer ».

Un palmarès impressionnant

Pirlo, 38 ans, était parti aux Etats-Unis à la fin de la saison 2014-2015, conclue sur un nouveau titre de champion d’Italie avec la Juventus, le sixième en tout, deux avec l’AC Milan et quatre avec le club turinois. Il jouait au New York City FC. Il avait annoncé que la saison en cours serait sa dernière en tant que joueur et son équipe s’est inclinée dimanche en demi-finales de la Conférence Est du championnat MLS face à Colombus.

Formé à Brescia, Pirlo a également joué à l’Inter Milan et à la Reggina avant de rejoindre l’AC Milan, où il a connu ses premiers grands succès avec deux scudetti et deux Ligues des champions en 2003 et 2007. En 2011, alors en fin de contrat, il a rejoint la Juventus Turin. Quelques mois plus tard, le gardien de la Juve et de l’équipe d’Italie Gianluigi Buffon a qualifié ce transfert d’« affaire du siècle ».

A Turin, Pirlo a, en effet, continué à faire des merveilles malgré son âge et ajouté à son palmarès quatre titres de champion et une Coupe d’Italie. Son dernier match en Europe a été la finale de Ligue des champions perdue en 2015 par la Juventus face à Barcelone. « Cela a été un honneur de partager une partie de ton chemin. Merci, maestro », a écrit la Juventus sur son compte Twitter.

L’« architecte »

Ni rapide ni puissant, il avait une qualité de frappe et surtout de passe très au-dessus de la moyenne, en particulier dans le jeu long. Il était aussi un joueur à l’élégance naturelle, parfois à la limite de la nonchalance, doté d’une extraordinaire vision du jeu. Il était également un exceptionnel tireur de coups de pied arrêtés.

Surnommé « l’Architecte », il a été sélectionné à 116 reprises en équipe nationale, avec laquelle il a été champion du monde en 2006. En 2012, lors de l’Euro en Ukraine et en Pologne, il avait été brillant tout au long de la compétition, conclue pour les Italiens par une finale perdue face à l’Espagne.