Les conséquences de l’incendie à la gendarmerie de Meylan auraient pu être « dramatiques », selon le procureur de la République Jean-Yves Coquillat. / JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Huit personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire à la gendarmerie de Meylan (Isère), ont fait savoir, mercredi 8 novembre, des sources proches du dossier.

Dans la nuit du 25 au 26 octobre, quatre voitures et une moto avaient été incendiées dans l’enceinte de la gendarmerie de Meylan. Les conséquences auraient pu être « dramatiques » si le feu s’était propagé au bâtiment d’habitation voisin, selon le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.

« Détruire le genre »

L’attaque avait été revendiquée au début de novembre par un groupuscule se présentant comme un collectif de femmes libertaires. Dans un texte, publié sur le site Internet Attaque : chronique de la guerre sociale en France, elles expliquent vouloir « détruire le genre » et disent avoir « concrétisé cette envie de revanche en s’organisant pour attaquer la gendarmerie de Meylan ».

« Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu’on avait envie de s’attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu’à leur fonction, plutôt à leurs biens personnels qu’à leurs outils de travail. »