La députée FN Marine Le Pen, le 2 novembre. / DENIS CHARLET / AFP

Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé, mercredi 8 novembre, de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, députée Front national. La présidente du parti d’extrême droite est accusée d’avoir diffusé sur Twitter des photos d’une victime de l’organisation Etat islamique.

Une enquête préliminaire avait été ouverte en décembre 2015 par le parquet de Nanterre pour « diffusion d’images violentes » visant Mme Le Pen et Gilbert Collard, également député FN. Deux informations judiciaires avaient ensuite été ouvertes.

Parallèle EI-FN

Par cette publication, ils comptaient protester contre le « parallèle ignoble » fait entre le groupe terroriste et le FN par le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV.

La levée de l’immunité parlementaire décidée par la plus haute instance collégiale, composée de vingt-deux députés, doit permettre qu’un mandat d’amener soit délivré et que Mme Le Pen se rende aux convocations du juge. Tout député ne peut en effet faire l’objet d’une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée.