Mardi 7 novembre, à l’issue du conseil des ministres, Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, a revu ses ambitions en matière de transition énergétique à la baisse. Selon le gouvernement, il sera « difficile » de tenir l’objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production électrique française à 50 % d’ici à 2025, contre 75 % aujourd’hui. Avec cette décision, le gouvernement abandonne cet objectif, d’abord fixé par François Hollande en 2012 puis repris par Emmanuel Macron dans la dernière campagne présidentielle, qui n’ont jamais assumé les fermetures de réacteur nécessaires pour l’atteindre.

Comment expliquer ce nouveau recul ? Pourquoi est-il si difficile de faire bouger les lignes sur le nucléaire en France ? Quels nouveaux objectifs se fixe le gouvernement ? Nabil Wakim et Pierre Le Hir, journalistes au Monde, font le point et répondent à vos questions en direct sur Facebook.

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