Ces sanctions s’ajoutent à celles décidées les 31 juillet et le 24 août. Fin août, elles avaient pour objectif de couper les financements accordés au Venezuela en bloquant l’accès aux devises étrangère / HANDOUT / REUTERS

Washington a annoncé, jeudi 9 novembre, une nouvelle série de sanctions à l’encontre de dix responsables vénézuéliens. Ils sont accusés d’avoir sapé le processus électoral, de censure des médias et de corruption dans des programmes alimentaires.

Parmi les personnes visées figurent notamment Sandra Oblitas Ruzza, vice-présidente, un des responsables du conseil national électoral, Julian Isaias Rodriguez Diaz, ambassadeur du Venezuela en Italie, Ernesto Emilio Villegas Poljak, ministre de la culture et ancien ministre de l’information, et Jorge Elieser Marquez Monsalve, ministre du bureau de la présidence.

Train de sanctions américaines

« Les Etats-Unis ne vont pas rester sans réagir alors que le régime de Maduro continue de détruire l’ordre démocratique et la prospérité au Venezuela », a commenté le secrétaire d’Etat au Trésor états-unien, Steven Mnuchin, dans un communiqué. Le Trésor précise que cette décision fait suite aux élections du 15 octobre, marquées par « de nombreuses irrégularités qui suggèrent fortement une fraude » électorale.

Ces sanctions s’ajoutent à celles décidées le 31 juillet et le 24 août. Les dernières avaient pour objectif de couper les financements accordés au Venezuela en bloquant l’accès aux devises étrangères.

Ces sanctions tombent alors que le Venezuela est dans une situation économique catastrophique. Le pays est sous la menace de défaut de paiement de sa dette faute de liquidités disponibles.