Une partie de l’armée a pris le pouvoir au Zimbabwe aux premières heures mercredi 15 novembre, disant viser les « criminels » dans l’entourage du président, Robert Mugabe,93 ans, au pouvoir depuis trente-sept ans. Des soldats ainsi que des véhicules blindés bloquent les voies d’accès aux principaux ministères, au Parlement et aux tribunaux dans le centre de Hararé, la capitale du pays.

« Ce n’est pas un coup d’Etat militaire contre le gouvernement », a assuré le porte-parole de l’armée dans une déclaration lue dans la nuit à la télévision nationale. « Nous assurons à la Nation que Son Excellence le Président [Robert Mugabe] (…) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie », a-t-il ajouté.