Manifestation en 2015 à Washington contre le projet de l’oléoduc Keystone XL / Jose Luis Magana / AP

La construction de l’oléoduc Keystone XL a franchi un dernier obstacle lundi 20 novembre avec l’accord donné par le Nebraska, Etat qu’il doit traverser. Ce projet divise les Etats-Unis entre les défenseurs de l’environnement et les partisans du développement des ressources énergétiques.

Mais la Commission des affaires publiques du Nebraska a bien accordé à la société canadienne TransCanada un permis de construire qui va permettre à celle-ci de débuter les travaux de construction de ce pipeline, long de 1 900 kilomètres.

Keystone XL se connectera à un réseau d’oléoducs déjà existant aux Etats-Unis et aura la capacité d’acheminer 830 000 barils de pétrole par jour, provenant de champs situés dans l’Alberta, dans l’ouest du Canada, vers les raffineries de la côte sud des Etats-Unis.

Crainte de fuites

Le projet, d’un coût total de 5,3 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros), avait été lancé en 2008, mais bloqué par l’administration de Barack Obama, avant que Donald Trump le relance.

Les associations de protection de l’environnement craignent que des incidents ne polluent les sols américains avec le pétrole qui circule dans ces pipelines. Leurs craintes ont été renforcées par une fuite survenue la semaine dernière sur une partie de l’oléoduc déjà existant, qui a répandu près de 800 000 litres de pétrole dans l’Etat du Dakota.

Mais ses partisans affirment qu’il est plus sûr de transporter du pétrole par oléoduc que par le train ou la route. Selon eux, ce projet va également permettre de créer des emplois.

États-Unis : l’oléoduc Keystone fuite et envoie 800 000 litres de pétrole dans la nature
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