Sur les animaux comme sur les humains, la vaste majorité des études pour l’élaboration d’un nouveau médicament se font sur des mâles, et pas sur des femelles. En cause : des risques supposés dus à leurs hormones, des complications possibles en cas d’éventuelle grossesse et le coût que représente la multiplication des cobayes pour les laboratoires.

Résultat : au moment de prendre ces mêmes médicaments, les femmes ont plus de chances de développer des effets secondaires. C’est notamment le cas pour les somnifères ou les traitements anticholestérol.

De manière générale, la médecine tend à considérer le cas des hommes comme la norme, et part du principe que ce qui est jugé comme efficace pour eux le sera aussi pour les femmes. Un phénomène qui porte un nom, le syndrome de Yentl, et que certains entendent combattre en défendant le principe d’une médecine différenciée. Explications en vidéo.