Donald Trump a dénoncé « l’attaque terroriste horrible et lâche » perpétrée vendredi 24 novembre dans une mosquée en Egypte, au cours de laquelle au moins 235 personnes ont été tuées selon le dernier bilan. « Le monde ne peut pas tolérer le terrorisme, nous devons vaincre militairement [les terroristes] et discréditer l’idéologie extrémiste qui forme la base de leur existence ! », a poursuivi le président américain dans son tweet.

Le milliardaire républicain a souligné que l’attaque par des hommes armés dans le village de Bir al-Abed avait visé des « fidèles innocents et sans défense ».

Il s’est entretenu plus tard dans la journée par téléphone avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a qui il a offert ses condoléances et assuré que les Etats-Unis « continueront de se tenir aux côtés de l’Egypte face au terrorisme », selon un communiqué de la Maison Blanche.

Le soutien des rivaux régionaux

D’autres responsables internationaux ont réagi. Le président russe Vladimir Poutine a évoqué une attaque frappante « par sa cruauté et son cynisme », tandis que le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déploré un « ignoble attentat », son homologue britannique Boris Johnson se disant « profondément attristé par (…) cet acte barbare ».

Le grand imam d’Al-Azhar, principale institution de l’islam sunnite, le cheikh Ahmed el-Tayeb, a condamné dans les « termes les plus fermes l’attaque terroriste barbare », et le pape François s’est dit « profondément attristé par les pertes humaines ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a condamné un « crime horrible qui confirme que la vraie religion de l’islam est innocente par rapport à ceux qui épousent l’idéologie terroriste extrémiste ». Le premier ministre irakien Haider al-Abadi a assuré que son pays se tenait aux côtés du peuple égyptien dans la lutte contre « le terrorisme, un ennemi commun ».

L’Arabie saoudite et l’Iran, les deux grands rivaux régionaux, ont également condamné l’attaque.