Les cendres s’élèvent jusqu’à 4 000 mètres au-dessus du mont Agung. / SOCIAL MEDIA / REUTERS

Des dizaines de vols ont été annulés à Bali, haut lieu du tourisme indonésien, dimanche 26 novembre, à cause du volcan Agung qui crache de la fumée et de la vapeur à des milliers de mètres d’altitude. Au moins 2 000 passagers sont touchés, dont de nombreux touristes australiens.

De la fumée s’élevait dimanche jusqu’à 4 000 mètres au-dessus du sommet du mont Agung. Selon le porte-parole de l’aéroport international de Denpasar, 28 vols ont été annulés, mais l’aéroport reste ouvert et il appartient aux compagnies elles-mêmes de décider d’annuler ou de détourner leurs vols. Plusieurs vols intérieurs, à destination, par exemple, de l’île voisine de Lombok, également très touristique, ont aussi été annulés. Le vent pousse les cendres dans la direction de Lombok, à l’est de l’île de Bali.

L’alerte maximale décrétée en septembre

Lorsque le volcan s’est réveillé en septembre, les autorités avaient décrété l’alerte maximum et 140 000 personnes avaient été évacuées. Un mois plus tard, la situation s’était calmée et de nombreux habitants étaient rentrés chez eux.

Puis, le mont Agung a de nouveau grondé mardi, contraignant 25 000 personnes à se mettre à l’abri. Les autorités ont appelé les gens vivant dans un rayon de 7,5 kilomètres à partir mais se sont abstenues pour l’instant de décréter le niveau d’alerte maximum. « Cette fois, les secousses causées par l’activité du volcan sont considérablement moindres que celles de septembre », a expliqué responsable de volcanologie d’Indonésie.

1 600 morts en 1963

En 1963, l’éruption du mont Agung avait fait près de 1 600 morts, lorsque des nuées ardentes avaient dévasté de nombreux villages. L’Indonésie est l’une des régions du monde où l’activité sismique est la plus élevée avec 127 volcans actifs. L’archipel d’Asie du Sud-Est est situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques provoque de fréquents séismes et une importante activité volcanique.