Depuis la publication de trois vidéos polémiques par Donald Trump, Twitter est pointé du doigt. Le réseau social est accusé de ne pas les avoir supprimées. Pourtant, elles entraient en contradiction avec ses règles en vigueur, interdisant le partage de propos incitant à la violence.

Dans un communiqué, le réseau social s’est défendu en invoquant « l’intérêt légitime du public » à prendre connaissance de ces tweets :

« Afin de s’assurer que les gens peuvent avoir l’opportunité de connaître tous les aspects d’un problème, nous pouvons autoriser en de rares occasions des contenus ou des comportements controversés qui pourraient dans d’autres cas violer nos règles, car nous pensons que les laisser accessibles est dans l’intérêt légitime du public. »

Le 29 novembre, Donald Trump avait publié trois vidéos islamophobes et violentes, créant la polémique. Elles montraient des exactions commises par des personnes présentées comme des musulmans. Sauf que, sorties de leur contexte, ces vidéos relayaient de fausses informations et des préjugés. Ces tweets avaient été initialement publiés par Jayda Fransen, une politicienne britannique d’extrême droite.