Une carrière de musicien de près de cinquante ans consultable, en haute qualité sonore, sur un site et, pour une durée limitée, gratuitement. Voilà ce qu’a dévoilé, vendredi 1er décembre, le rockeur canadien Neil Young avec le bien nommé Neil Young Archives.

Les archives remontent jusqu’au premier enregistrement de Young, The Sultan, en 1963 et elles se terminent par un nouvel album publié vendredi, The Visitor. Elles contiennent tous ses albums, accompagnés des paroles, de vidéos, d’informations sur ses tournées et de références bibliographiques parfois bien cachées dans un site pas toujours pratique en navigation. D’ailleurs, Young apparaît dans une vidéo introductive de dix minutes pour expliquer comment s’y retrouver dans ses archives.

L’accès sera libre jusqu’au 30 juin. Ensuite, l’artiste a promis qu’il fera payer une « très modique somme » pour consulter sa musique. Il a souvent critiqué la qualité des nouveaux formats, comme le MP3, et avait même fini par lancer, en 2015, Pono, un service de téléchargement de musique en haute qualité qui n’a pas fonctionné. Sur son site, les fichiers musicaux pèsent vingt fois plus qu’un MP3 classique. Ils ont été développés avec la société de Singapour OraStream. Il a quand même fait une concession pour ses fans qui auraient de vieux ordinateurs ou une connexion Internet à faible débit, en mettant à disposition des fichiers moins gourmands.