Jean Todt, en janvier 2016 à Davos, en Suisse. / FABRICE COFFRINI / AFP

Le Français Jean Todt a été réélu vendredi à Paris à la présidence de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), pour un troisième et dernier mandat de quatre ans.
A la tête de la FIA depuis 2009, Jean Todt, 71 ans, n’a pas eu à affronter d’autre candidat, comme cela avait été déjà le cas en 2013.

Au cours de ses deux premiers mandats, le Français a notamment contribué à relancer le Championnat du monde d’endurance (WEC), qui souffre néanmoins du retrait de Porsche et d’Audi, et a soutenu la création du championnat de Formule E, disputé par des monoplaces 100 % électriques, qui connaît un succès grandissant. Il a aussi validé en janvier 2017 l’achat des droits commerciaux de la Formule 1 par le groupe américain Liberty Media, qui tente de redonner un nouveau souffle à la discipline reine du sport automobile.

Jean Todt a commencé sa carrière en rallye, une discipline dans laquelle il a été vice-champion du monde en 1981 en tant que copilote de Guy Fréquelin. Il s’est ensuite progressivement investi dans le management des équipes de rallye, d’endurance et de F1, jusqu’à occuper des postes de directeur sportif chez Peugeot-Talbot puis PSA Sport et chez Ferrari, où il a fini par devenir directeur général du constructeur italien.

En 2015, celui qui partage la vie de l’actrice malaisienne Michelle Yeoh a été nommé envoyé spécial de l’ONU pour la sécurité routière après avoir fortement engagé la FIA dans ce combat.