Emmanuel Macron a appelé, dimanche 10 décembre, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à « des gestes courageux envers les Palestiniens » pour « sortir de l’impasse actuelle », tout en condamnant « toutes les formes d’attaques » contre Israël ces « derniers jours », lors d’une conférence de presse conjointe à l’Elysée.

Parmi les « gestes » envers les Palestiniens évoqués par le président français, « le gel de la colonisation » israélienne.

De son côté, le premier ministre israélien a rétorqué que si le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas voulait la paix, « qu’il vienne s’asseoir et qu’il vienne négocier avec Israël ».

Interrogé sur la déclaration du président turc Erdogan qui, plus tôt dans la journée, avait qualifié Israël d’« Etat terroriste » qui « tue des enfants », le premier ministre israélien a également accusé le président turc de bombarder les Kurdes et d’aider des « terroristes » :

« Je n’ai pas de leçons de moralité à recevoir d’un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, qui emprisonne des journalistes, aide l’Iran à contourner les sanctions internationales et aide des terroristes, notamment à Gaza. »