Donald Trump entouré d’astronautes lors de la signature de la directive. / SAUL LOEB / AFP

Le président américain, Donald Trump, a signé lundi 11 décembre la « Space Policy Directive 1 » (« directive sur la politique spatiale ») visant à renvoyer des astronautes états-uniens sur la Lune afin de préparer une mission vers Mars. Aucun homme n’est retourné sur la Lune depuis le 11 décembre 1972, lors de la mission Apollo 17.

Le locataire de la Maison Blanche a demandé à l’agence spatiale américaine (NASA) d’accentuer ses efforts sur les missions habitées vers l’espace lointain, une priorité qui rassemble des élus des deux bords. Mais il est resté évasif sur le financement et le calendrier d’une telle initiative.

« Cette fois, il ne s’agira pas seulement de planter notre drapeau et de laisser notre empreinte. Nous établirons une base pour une mission vers Mars et peut-être un jour au-delà », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie à la Maison Blanche.

Dans la lignée d’Obama

La directive va « recentrer la NASA sur sa mission de base, l’exploration spatiale », a précisé le porte-parole de la Maison Blanche Hogan Gidley. Donald Trump et plusieurs de ses soutiens climatosceptiques trouvent que l’agence spatiale américaine dépense trop d’argent et d’énergie pour observer et étudier notre planète, et plus particulièrement son climat.

M. Trump s’inscrit, s’agissant de l’objectif d’une mission habitée vers Mars, dans la droite ligne de son prédécesseur démocrate Barack Obama. Quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche, ce dernier avait énoncé « un objectif clair pour le prochain chapitre de l’histoire de l’Amérique dans l’espace : envoyer des humains sur Mars dans la décennie 2030 et les faire revenir sur Terre en sécurité ».

Les experts sont unanimes, atteindre la planète rouge, qui se trouve à une distance de 225 millions de kilomètres de la Terre, nécessitera une véritable prouesse technique et un budget immense.