Le premier ministre, Edouard Philippe, à Cahors, le 14 décembre. / PASCAL PAVANI / AFP

Une enveloppe de 5 milliards d’euros, sur cinq ans, pour revitaliser les centres-villes. C’est l’annonce faite, jeudi 14 décembre, par le premier ministre Edouard Philippe, à Cahors (Lot). Le plan, qui concerne en particulier les villes moyennes, vise notamment à accompagner les municipalités qui le souhaitent, dans leurs projets de réhabilitation de leurs centres.

Il s’articule autour de quatre grands axes : l’ingénierie, le logement, les commerces et les services. « Il y a urgence de redonner vie à des centres-villes délaissés, vidés de leurs commerces, de leurs services et parfois de leurs habitants », a affirmé le chef du gouvernement, en clôture de la conférence nationale des territoires.

« Notre pays est confronté depuis des années à des vitrines fermées, des immeubles dégradés, des rues délaissées qui nourrissent un sentiment d’abandon aux lourdes conséquences. »

Attractivité des centres-villes

Avec ce plan, le gouvernement entend notamment développer l’offre commerciale en centre-ville (taxe sur les commerces vacants, baux commerciaux de courte durée…) et réguler l’implantation et le développement du commerce en périphérie.

Sur 5 milliards d’euros mobilisés, 1 milliard proviendra « de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700 millions en prêts », 1,5 milliard d’Action Logement et 1 milliard de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). L’idée est de faciliter l’accès des communes au financement de leurs projets en mettant en place un « guichet unique » pour centraliser leurs demandes.

L’amélioration de la couverture numérique et « une orientation prioritaire d’implantation des services publics dans le cœur des villes » doivent également contribuer à l’attractivité des centres-villes.