Dan Johnson avait démenti les accusations lors d’une conférence de presse mardi 12 décembre et refusé de démissionner. / Timothy D. Easley / AP

Un élu républicain à la Chambre des représentants, accusé de violences sexuelles à l’encontre d’une adolescente, a été retrouvé mort mercredi 13 décembre, une balle dans la tête.

Plus tôt dans la journée de mercredi, Dan Johnson, élu du Kentucky, avait posté un démenti sur son compte Facebook aux informations publiées lundi par un organisme local d’enquête, le Kentucky Center for Investigative Reporting, mis en place par la radio publique du Kentucky.

Le député était accusé par une femme de l’avoir violentée lors d’une fête de Nouvel An en 2012, alors qu’elle était âgée de 17 ans. Après ces accusations, des leaders démocrates et républicains avaient appelé M. Johnson à la démission ; ce qu’il avait refusé de faire lors d’une conférence de presse donnée mardi.

« Les accusations (…) sont fausses. DIEU et seulement DIEU connaît la vérité », a notamment écrit M. Johnson, cité par le Courier-Journal de Louisville. Selon le journal, il aurait également envoyé un message d’adieu à ses proches.

« Suicide probable »

Si la publication a ensuite été retirée de son compte Facebook, elle a attiré l’attention des autorités qui l’ont retrouvé mort, a indiqué à la presse le médecin légiste du comté. Sa mort résulte d’un « suicide probable », a-t-il ajouté.

Les messages de condoléances de la classe politique locale se sont multipliés, émanant notamment du gouverneur de l’Etat, Matt Bevin, et du sénateur Rand Paul.

Cette affaire intervient au milieu de toute une série de révélations sur des cas de harcèlement sexuel aux Etats-Unis, touchant aussi bien des personnalités du monde du spectacle que des médias, de la mode ou de la politique.