En grève depuis un mois et demi, les salariés en charge du nettoyage de dizaines de gares du nord de l’Ile-de-France vont reprendre le travail lundi, après la signature d’un accord vendredi 15 décembre.

Réunis en assemblée générale dans la matinée, les grévistes (84 sur 107 salariés) ont pris connaissance des dernières propositions de la direction de la société H. Reinier (groupe Onet). Le protocole d’accord a été signé en fin de journée.

Au nombre des acquis après quarante-quatre jours de grève, l’application de la convention collective de la manutention ferroviaire, la revalorisation de la prime de panier à 4 euros (contre 1,90) pour un temps complet, la suppression d’une nouvelle clause de mobilité étendue et la prorogation des mandats des délégués du personnel. Jusqu’à présent, 20 % des salariés étaient rattachés à la convention du nettoyage de bureaux, moins avantageuse.

75 gares concernées

Le mouvement de grève avait été lancé au début de novembre, au moment où la société H. Reinier a repris le marché, attribué auparavant à la société SMP, et donc les salariés, comme le prévoient les règles du secteur.

Le mouvement affectait les gares Transilien de la région Paris Nord, soit 75 gares, la gare du Nord elle-même n’étant pas impactée, selon la SNCF. Dans trois d’entre elles – celles de Saint-Denis, Garges-Sarcelles et Ermont-Eaubonne –, les grévistes se relayaient jour et nuit.