Illustrateur de formation, ce Strasbourgeois écolo a mis moins de temps à s’imposer au sein des Verts puis du MoDem que dans les urnes.

Yann Wehrling est aussi le président du groupe centriste à la région Île-de-France. / Thomas Padilla /MAXPPP

Au vert

Ce fils de libraire a eu très tôt la fibre écologiste et s’est engagé à l’âge de 13 ans dans des associations de protection de la nature. Spécialiste de la faune sauvage, il a milité pour la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées et du lynx dans les Vosges. Il est également très investi sur les questions de l’eau en France, dénonçant en particulier le gaspillage commis par les céréaliers.

A l’est

Né le 3 juillet 1971 à Strasbourg, il a fait ses études d’arts plastiques au sein de l’université de la ville. C’est en Alsace qu’il se présentera à diverses élections (cantonales, municipales et européennes) et sous diverses étiquettes (Les Verts, MoDem), avant de tenter sa chance à Paris. Illustrateur, il est co-auteur de Ciel ! Mon mari est muté en Alsace… Petit manuel de comportement à l’usage des nouveaux arrivants pour leur éviter impairs et déconvenues.

A rebours

Il prend sa carte chez les Verts en 1988 et est nommé porte-parole du mouvement par intermittence entre 2003 et 2007. Il devient même, à 33 ans, le plus jeune patron des Verts de l’histoire du parti (2005-2006), avant de rejoindre le MoDem en 2008, estimant que « l’écologie ne s’adresse pas qu’aux électeurs de gauche ».

Au ralenti

Yann Wehrling a longtemps été fâché avec les urnes. La liste MoDem sur laquelle il figure lors des municipales de 2008 à Strasbourg ne recueille que 5,6 % des voix. Aux européennes de 2009, il est en 3e position, mais seul le premier est élu. Il lui faut attendre 2014 pour devenir conseiller de Paris, puis 2015 pour décrocher la présidence du groupe centriste à la région Île-de-France. Depuis septembre, il cumule les postes de secrétaire général et de porte-parole du MoDem.