Institut universitaire de technologie (IUT) de Moulins ( Allier). / JEAN-LOUIS ZIMMERMANN / CC BY 2.0

Plus des trois quarts (76,8 %) des bacheliers entrés dans un institut universitaire de technologie (IUT) réussissent leur diplôme (DUT) en deux ou trois ans : une note du ministère de l’enseignement supérieur fait le point sur ce que sont devenus, trois ans plus tard, les bacheliers 2013 entrés dans ces filières sélectives. Pour autant, leurs taux de succès varient fortement selon leurs caractéristiques, et notamment la série du bac ou la mention obtenue.

Les effectifs des IUT, montre l’étude, sont composés pour les deux tiers de bacs généraux, parmi lesquels le bac scientifique reste prépondérant. Environ 30 % des étudiants en IUT sont détenteurs de bacs technologiques, et moins de 3 % de bacs professionnels.

L’orientation des bacs technologiques, notamment, vers les IUT, est un objectif maintes fois réaffirmé par les pouvoirs publics. Or, ces filières semblent davantage adaptées à la réussite des bacs généraux (83,5 % en deux ou trois ans), qui reste de près de 20 points supérieure à celle des bacs technologiques (64,1 %), tandis que celle des titulaires de bacs professionnels est inférieure à 50 %.

Cependant, la réussite dépend tout autant du niveau au lycée puisque les taux de succès varient fortement entre les titulaires de mentions très bien ou les bacheliers sans mention. « Toutes séries confondues, l’écart des taux de passage entre les étudiants ayant obtenu le baccalauréat sans mention et ceux avec mention est de grande ampleur. Par exemple, il est de l’ordre de 25 points entre ceux admis au premier groupe (sans mention) et ceux ayant obtenu une mention bien », souligne également le ministère.

En outre, les DUT de production affichent un taux de succès plus différencié selon les spécialités, et globalement plus faibles que les DUT de services :

Les étudiants en DUT sont d’autre part majoritairement des hommes, alors que les femmes réussissent mieux.

Enfin, les taux de réussite varient aussi selon la catégorie socioprofessionnelle des parents, qui a pu par ailleurs se refléter aussi dans le choix des filières avant le bac.

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