Le président italien, Sergio Mattarella, jeudi 28 décembre à Rome. / HANDOUT / REUTERS

Le rendez-vous est désormais fixé pour les électeurs italiens. Le gouvernement, réuni jeudi 28 décembre, a choisi la date du 4 mars pour organiser les prochaines élections législatives.

Dans l’attente de ce scrutin, le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, doit rester en fonction jusqu’à la mise en place du nouveau Parlement. Son mandat pourrait d’ailleurs se prolonger, tant l’incertitude règne sur l’après-élections.

Le Parlement, dont le dernier renouvellement date de février 2013, devrait en effet être profondément bouleversé par cette élection. Le mode de scrutin laisse une large part à la proportionnelle et la dispersion annoncée des voix entre trois pôles peu enclins à former une coalition — la droite, le centre gauche et les populistes du Mouvement 5 étoiles — risque de laisser le prochain Parlement sans majorité claire. Déjà, trois chefs du gouvernement se sont succédé durant cette législature : Enrico Letta, Matteo Renzi et Paolo Gentiloni.

Dissolution du Parlement

Jeudi après-midi, le président de la République, Sergio Mattarella, avait enclenché le processus électoral en annonçant la dissolution du Parlement, lancement officiel de la campagne électorale.

M. Mattarella a reçu le président du Sénat, Pietro Grasso, et la présidente de la Chambre des députés, Laura Baldrini, pour leur signifier son intention de dissoudre les deux chambres. M. Gentiloni est ensuite remonté au Quirinal pour contresigner le décret de dissolution, avant de retourner au palais Chigi, siège du chef du gouvernement, pour présider le conseil des ministres.