Entre 2007 et 2016, 620 militaires français ont été blessés en opérations extérieures (OPEX), « par armes à feu ou engins explosifs », selon un rapport du Haut comité d’évaluation de la condition militaire reçu samedi 30 décembre. Un nombre « élevé », souligne le rapport.

De manière générale, l’état-major des armées rechigne à publier ces chiffres, estimant que les blessés ne doivent pas devenir des « trophées pour l’ennemi ».

Sur la même période, 154 soldats sont morts sur des théâtres de combats extérieurs, dont 97 « par armes à feu ou engins explosifs », souligne aussi le rapport. L’année 2011 a été particulièrement sanglante, avec 28 morts et 168 blessés, juste avant le désengagement des troupes françaises déployées en Aghanistan.

Par ailleurs, plus de 2 200 militaires ont été victimes d’un stress post-traumatique (SPT) entre 2009 et 2016, précise le rapport.

Plus de 8 000 soldats français sont actuellement mobilisés dans des opérations extérieures, dont 3 500 au Sahel et 1 500 contre l’organisation Etat islamique en Irak et Syrie.