L’Iran est le théâtre depuis jeudi 28 décembre de violentes protestations contre les difficultés économiques et le régime. En tout, 21 personnes, dont 16 manifestants, ont été tuées dans des violences liées à ces rassemblements. Ces protestations condamnent la vie trop chère dans le pays et le pouvoir corrompu. Le président Rohani tente à la fois de ménager les manifestants et ses propres adversaires conservateurs. Il a ainsi condamné « la violence et la destruction de biens publics », mais il a affirmé qu’il fallait créer « un espace pour que les partisans de la révolution et le peuple puissent exprimer leurs inquiétudes quotidiennes ».

C’est la mobilisation la plus importante depuis le mouvement de contestation, violemment réprimé, contre la réélection de l’ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, en 2009.