Capture d’écran du clip « Bos Oomek » de la chanteuse et danseuse égyptienne Leïla Amer. / YouTube

Le parquet égyptien a ordonné la détention pour quatre jours d’une chanteuse pour « incitation à la débauche » après la sortie d’un clip qui a suscité la controverse, a-t-on appris, mardi 2 janvier, de source judiciaire.

Peu connue, la chanteuse Leïla Amer est apparue fin décembre 2017 dans son clip « Bos Oumek » (« regarde ta mère »), ponctué de danse orientale sensuelle et de gestuelle suggestive.

Le président du Syndicat des musiciens, le chanteur Hany Shaker, connu pour ses positions conservatrices, a annoncé la semaine dernière sur la chaîne privée Drame TV la radiation de Leïla Amer.

Une autre chanteuse, nommée Shyma, a été condamnée lundi 1er janvier en appel à un an d’emprisonnement pour « incitation à la débauche » – une peine plus légère que les deux ans infligés en première instance –, également en raison d’un clip jugé trop sexuellement connoté, selon une source judiciaire.