Travis Kalanick, ici en janvier 2016. / DANISH SIDDIQUI / REUTERS

Travis Kalanick, le cofondateur et ancien patron d’Uber Technologies, vend à un consortium mené par le groupe japonais SoftBank Group une partie du capital du spécialiste des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), selon les agences de presse Bloomberg et Reuters. Cette cession s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu à la mi-novembre avec Softbank.

M. Kalanick avait démissionné en juin 2016 de son poste de directeur général du groupe, sous la pression d’investisseurs qui lui reprochaient ses méthodes de gestion. Mais il détenait encore 10 % des parts d’Uber.

Il avait proposé de vendre la moitié de cette participation, mais SoftBank ayant fixé des limites aux rachats de titres, il n’en vendra que 29 %. D’autres investisseurs n’ont pas non plus pu céder autant d’actions qu’ils le souhaitaient face à l’afflux de titres à céder.

Introduction en Bourse prévue pour 2019

Le consortium mené par le groupe japonais a pris une part de 17,5 % dans Uber, essentiellement par le rachat de participations d’investisseurs de la première heure et d’employés.

Softbank, propriété du milliardaire nippon Masayoshi Son et maison mère du troisième opérateur de télécoms américain, Sprint, a fait part depuis plusieurs mois de son désir d’investir des milliards de dollars dans la compagnie de transports.

Uber a fait savoir la semaine dernière que cette opération serait bouclée au début de l’année 2018. Une introduction en Bourse d’Uber est prévue pour 2019.

Cette cession devrait rapporter environ 1,4 milliard de dollars (1,16 milliard d’euros) à M. Kalanick. Jusqu’à présent ce dernier n’avait jamais vendu de titre de la société qu’il a dirigée pendant près de dix ans.