Un véhicule de l’avant blindé de la force française « Barkhane » dans le centre du Mali en 2017. / DAPHNE BENOIT/AFP

Trois soldats français de la force « Barkhane » ont été blessés, dont un grièvement, jeudi dans l’est du Mali, lors d’un attentat contre leur convoi par un kamikaze, a annoncé vendredi 12 janvier l’état-major des armées à Paris.

Cette attaque contre le convoi blindé français, qui circulait entre Ménaka et Indelimane, est intervenue le 11 janvier, date anniversaire du déclenchement de l’opération « Serval », le 11 janvier 2013.

« Un véhicule s’est approché du convoi et s’est fait exploser à proximité d’un VAB [véhicule de l’avant blindé] », a précisé à l’AFP le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major.

Le blessé grave a été évacué vers la France et admis dans un hôpital militaire de la région parisienne, les deux autres ont été soignés sur place, a-t-il précisé.

La précédente attaque de ce type contre l’armée française remonte au 17 janvier 2017, à Gao, dans le centre du Mali, a rappelé l’officier.

Selon un décompte de l’AFP, 18 militaires ont été tués au Mali depuis l’opération « Serval » en 2013, à laquelle a succédé « Barkhane », étendue à cinq pays du Sahel, en août 2014.