Mercredi 17 janvier les occupants de la « zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ont exprimé leur joie. Quelques heures plus tôt, Edouard Philippe rendait sa décision d’abandonner le projet d’aéroport, lancé il y a près de cinquante ans.

Les zadistes ont annoncé leur volonté de rouvrir les routes qui traversent le site. Mais ils ont également précisé qu’ils refuseraient « toute expulsion ». Le premier ministre a donné « jusqu’au printemps » aux « squatteurs » pour quitter la « zone de non-droit ». Environ 300 personnes vivent actuellement sur place.