L’escalade rhétorique entre les Etats-Unis et Pyongyang a marqué la première année du mandat de Donald Trump.

Le 8 août 2017, le président américain Donald Trump a été jusqu’à promettre « le feu et la colère » à la Corée du Nord. Depuis, il maintient cette ligne dure et n’hésite pas à tomber dans la surenchère. Que ce soit lorsqu’il appelle le dictateur nord-coréen « l’homme-fusée », le 19 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies, ou lorsqu’il compare la taille de leurs « boutons nucléaires », dans un message tweeté le 2 janvier 2018.

Si Trump en est venu à ce niveau d’intimidation, c’est qu’il a épuisé au moins trois techniques pour répondre aux provocations militaires de la Corée du Nord. Durant sa campagne, puis sa présidence, il a d’abord joué la carte de l’invitation au dialogue avec le dictateur Kim Jong-un. Il a aussi essayé, en vain, de contraindre la Chine à gérer ce voisin menaçant. Sa dernière option, c’était la mise en garde.