Concours Ecricome / @ecricome via Campus

Charlotte Fradet est la porte-parole du concours Ecricome, qui propose des admissions parallèles dans deux écoles de commerce, Kedge Business School et Neoma Business school, par ses concours Tremplin 1 (après un bac + 2) et Tremplin 2 (après un bac + 3 ou + 4). Elle explique l’intérêt de recruter des élèves aux profils sociaux et culturels diversifiés et livre des conseils pour bien se préparer aux concours, sans passer par des préparations privées.

Qui sont les étudiants qui passent avec succès les concours en admission parallèle pour intégrer une grande école de management ?

Les profils sont très différents, c’est aussi ce qui intéresse nos écoles. Certains viennent de filières en lien avec l’enseignement de nos écoles (IUT techniques de commercialisation, licence d’économie, par exemple) et ont le projet d’intégrer une grande école pour compléter leur cursus.

D’autres étudiants viennent avec un parcours très différent et recherchent une double compétence, par exemple après une licence de droit, de philosophie ou de biologie. Cela peut paraître étonnant, mais un laboratoire pharmaceutique sera très intéressé par ce futur diplômé qui aura des connaissances techniques et saura manager une équipe. D’autres encore font une réorientation professionnelle spectaculaire, mais c’est aussi l’esprit des admissions parallèles.

Inversement, qui sont les étudiants qui échouent et pourquoi ?

Nos concours sont ouverts à toutes les filières après un bac + 2 ou bac + 3 sur des épreuves d’anglais et de synthèse, ainsi qu’un test de logique (Tage 2 ou Tage Mage). Les matières ne sont pas propres à un domaine, pour que tous aient une chance de réussir les écrits. Le concours se veut sélectif mais accessible pour celui qui l’aura travaillé.

Les étudiants qui échouent sont surtout ceux qui ne se sont pas préparés et qui ne connaissent pas les attendus des épreuves écrites avant le jour J. La gestion du temps ne pardonne pas, c’est une des clés des épreuves ! Pour l’entretien de motivation, ne pas bien connaître le programme convoité ou avoir un discours trop formaté peut être un handicap.

Quels conseils pour réussir le concours ?

Se préparer est essentiel. C’est pourquoi nous mettons en ligne, sur notre site, un espace avec les sujets des concours précédents, ainsi que leur corrigé, par leur concepteur. Les candidats peuvent ainsi utiliser ces annales pour s’exercer en temps réel et ensuite voir le corrigé. Cette rubrique comprend aussi des vidéos, des quiz, des fiches de cours comprenant, par exemple, les règles de grammaire anglaise à revoir, le vocabulaire à connaître, etc.

Nous avons aussi un partenariat avec la préparation officielle des tests Tage 2 et Tage Mage, qui permet de faire trois vrais tests dans les conditions réelles d’examen avec calcul du score, d’obtenir la correction détaillée de chaque question par les concepteurs du test. Enfin, nous organisons plusieurs Facebook Live en février, afin de répondre aux questions des étudiants et leur donner des conseils de préparation.

En cas d’échec, est-il possible pour un étudiant de savoir quelles sont ses faiblesses afin de progresser dans la perspective d’une autre tentative ?

Les candidats peuvent demander leur copie pour l’épreuve écrite de synthèse et d’analyse de textes comparés. Pour les tests Tage 2 et Tage Mage, il est possible de connaître son score et le nombre de points obtenus pour chaque partie.

S’il est admis dans plusieurs écoles, sur quels critères l’étudiant doit-il faire son choix ?

Il faut trouver l’école qui permettra de réaliser son projet professionnel. Pour les étudiants qui l’ont défini, les spécialisations des écoles sont prépondérantes. Ensuite cela peut dépendre de critères propres à chacun : si vous rêvez de travailler en Corée du Sud, quelle école a des accords pour des échanges universitaires ? Quels sont les doubles diplômes proposés ? Si vous souhaitez faire votre cursus en apprentissage, quelles sont les conditions de chaque école ? Surtout, il faut s’y sentir bien, avoir envie d’y étudier… C’est très souvent à la suite des oraux que les candidats choisissent leur école, un peu comme un appartement !

Conseillez-vous de suivre une préparation privée ?

Nous organisons des concours depuis trente ans. Aussi, nous estimons qu’une préparation supplémentaire n’est pas requise tant les outils mis en place permettent à un candidat de disposer de toutes les clés de sa réussite. Par ailleurs, les préparations privées sont parfois très onéreuses. Il nous tient à cœur de favoriser la mixité sociale dans nos écoles ainsi que la pluralité des concours. Nos confrères des autres banques d’épreuves partagent également cette préoccupation.