Emmanuel Macron devant la Cour des comptes le 22 janvier. / LUDOVIC MARIN / AFP

Le président de la République s’est exprimé, lundi 22 janvier, devant la Cour des comptes, lors de l’audience solennelle de rentrée de l’institution supérieure de contrôle chargée de vérifier l’emploi des fonds publics.

En préambule, le président de la cour, Didier Migaud avait prévenu le président de la République que l’amélioration actuelle des finances publiques ne devait pas « faire illusion ». « Pour respecter la trajectoire prévue, des réformes d’ampleur structurelle devront être mises en œuvre sans retard », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat a confirmé quant à lui les objectifs financiers de son quinquennat et a pris quelques engagements :

  • Dépense publiques et impôts

Le chef de l’Etat s’est à nouveau engagé à baisser de trois points de produit intérieur brut la dépense publique et de cinq points la dette publique, tout en baissant les prélèvements obligatoires d’un point.

  • Le texte de la réforme des retraites finalisé en 2019

Les travaux sur la réforme des retraites, qui doit simplifier le système français, ont commencé, a souligné Emmanuel Macron, avant de préciser son horizon pour finaliser cette réforme, soit l’été 2019.

Selon M. Macron, cette transformation a vocation à entrer en vigueur à un horizon de dix ans, et elle ne participera pas au redressement des comptes publics à court terme. Elle devra permettre « de passer des 37 régimes de retraite actuels à un régime simplifié et lisible », a-t-il ajouté, sans entrer dans les détails.

Le président français a également fait savoir qu’après une réunion interministérielle le mois prochain, il sera rendu compte chaque semaine en conseil des ministres des actions pour transformer l’action publique, ministère par ministère.