Après des années de restructurations et de difficultés, le groupe nucléaire français Areva voit-il le bout du tunnel ? Selon des informations du Monde, le groupe changera de nom, mardi 23 janvier, et deviendra Orano, un nom dérivé du latin uranus, qui a donné son nom à l’uranium.

Tout un symbole pour un groupe qui, après une douloureuse scission, est désormais recentré sur les métiers du combustible nucléaire. La direction du fleuron a choisi Orano parmi plus de 200 noms en compétition. L’objectif : mettre fin à la période noire d’Areva et acter la scission du groupe.

Depuis 2017, celui-ci a été divisé en trois morceaux : le premier, New Areva – désormais Orano – a gardé l’activité des mines d’uranium et du cycle du combustible. La nouvelle entité se concentre sur l’enrichissement et le recyclage du combustible nucléaire, la logistique et les services liés au nucléaire. Orano a également conservé l’activité de démantèlement des parties les plus sensibles des réacteurs.

De son côté, Areva NP, qui a repris son ancien nom de Framatome début janvier, est devenu une filiale d’EDF et se concentre sur les réacteurs et le matériel nécessaire aux centrales.

La maison mère, Areva SA, a été maintenue le temps que l’épineux contrat de l’EPR finlandais, complexe gouffre financier, se termine. En deux ans de restructuration, le groupe Areva a fait partir près de 6 000 salariés.