Le 30e sommet de l’Union africaine (UA) s’est ouvert, dimanche 28 janvier, à Addis-Abeba. Pendant la session d’ouverture, le Guinéen Alpha Condé a passé le relais de la présidence tournante de l’organisation à son homologue rwandais Paul Kagamé qui aura en charge le processus de la réforme institutionnelle de l’Union.

Avec le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, il souhaite rendre l’organisation plus indépendante financièrement. Lors de son discours d’ouverture, le Tchadien s’est réjoui du « nombre toujours croissant d’Etats qui appliquent la taxe de 0,2 % sur les importations [de produits non africains] ». Le président rwandais a lui annoncé le lancement du « marché du transport aérien unique africain ».

Paul Kagamé a un an pour dépoussiérer l’UA, avant de passer le flambeau au président égyptien en 2019. La méthode Kagamé agace certains chefs d’Etat africains. Parmi les principaux reproches : le manque de concertation et la volonté de faire vite, sans consultation.