Le palais d’Iéna, à Paris, où les membres du Conseil économique, social et environnemental siègent deux fois par mois. / Mbzt / Wikimedia Commons

Emmanuel Macron a souhaité, mardi 30 janvier, que le nombre de membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) soit divisé par près de deux, à la faveur d’une réforme de cette assemblée. Le conseil passerait alors de 233 à 116/117 membres.

« Je souhaite que nous puissions faire du CESE le canal privilégié de la participation des Français à la décision publique et (qu’il devienne) ainsi la "chambre du futur" », a dit le chef de l’Etat lors de ses vœux aux corps constitués.

Il a suggéré que le CESE puisse recevoir les pétitions des citoyens et qu’à partir de 500 000 signatures, par exemple, il puisse voter leur transmission au gouvernement et à l’Assemblée nationale pour un débat.

Les consultations gouvernementales sur les projets de loi en matière économique, sociale et environnementale pourraient passer par le CESE, a-t-il ajouté, ce qui permettrait de supprimer de nombreuses commissions, et il pourrait organiser nombre de consultations publiques et lancer des expertises.

Dans le même temps, « je souhaite que nous puissions réduire à quasi la moitié le nombre de membres permanents et associés », a-t-il dit.

En juillet, le président de la République avait annoncé une réforme de cette troisième chambre, évoquant alors une réduction « d’un tiers » de ses membres.

Le CESE compte 233 membres, désignés pour un mandat de cinq ans, et 60 personnalités associées.