En Roumanie, certains se disent, aujourd’hui, nostalgiques des années Ceaucescu. Le dirigeant communiste, au pouvoir de 1965 à 1989, est, pourtant, considéré comme l’un des plus durs qu’ait connus l’Europe de l’Est.

En 2015, un sondage indiquait que près d’une personne sur deux en avait une opinion positive. A l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, le 26 janvier, plusieurs dizaines de personnes se sont ainsi recueillies sur sa tombe. La semaine suivante, une vente aux enchères d’une partie de ses objets personnels était organisée.

Pour l’historien Traian Sandu, cela s’explique par la « mémoire sélective » d’une partie de la population, qui ne garde en tête que le souvenir des années 1960, une période de bonne santé économique au cours de laquelle le régime était encore modéré.