Trente-deux sportifs russes non invités par le Comité international olympique (CIO) aux Jeux olympiques (JO) de Pyeongchang ont fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), mardi 6 février. Les appels seront examinés mercredi, à deux jours de l’ouverture des JO, par une chambre ad hoc du TAS installée à Pyeongchang.

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Parmi les trente-deux Russes qui ont fait appel selon une procédure d’urgence figure le spécialiste du short-track Viktor Ahn, sextuple champion olympique. Ahn, né Sud-Coréen, est devenu Russe juste avant Sotchi, en 2014. Sa présence aux JO de 2018 en ferait une des grandes stars du rendez-vous. Anton Shipulin, l’un des meilleurs biathlètes du monde, a régulièrement figuré dans le Top 5 du classement général de la Coupe du monde. Evgeniy Garanichev, autre biathlète, a remporté la médaille de bronze dans l’épreuve de l’individuelle à Sotchi. Figure également dans la liste la patineuse Ksenia Stolbova, vice-championne olympique en couple 2014.

168 sportifs russes y participeront

A la suite de la suspension de la Russie, un panel du CIO — présidé par l’ex-ministre des sports française Valérie Fourneyron — a été chargé de sélectionner des sportifs russes invités à Peyongchang. Il en a retenu 169, jugés « propres », sur une liste initiale de 500 sportifs transmise par le comité national olympique russe.

Mais ce sont au total 168 sportifs russes qui participeront aux JO qui s’ouvrent vendredi, a fait savoir le CIO, car une patineuse de vitesse a décliné l’invitation en solidarité avec ses partenaires non invitées. Ces sportifs seront accompagnés de 169 officiels, selon le CIO.

Un groupe de supervision va « examiner le comportement des sportifs russes » pendant la durée des Jeux et fera un rapport à la commission exécutive du CIO, qui décidera alors de lever ou non la suspension du comité olympique russe, a ajouté le CIO. Cette mesure pourrait alors permettre à la délégation russe de défiler sous le drapeau russe lors de la cérémonie de clôture des JO, le 19 février.