Le centre de terrain lyonnais Nabil Fekir, au centre, lors des huitièmes de finale de la Coupe de France, le 7 février. / PASCAL GUYOT / AFP

Lyon, ébranlé par deux défaites consécutives en Ligue 1, s’est bien repris en Coupe de France en se qualifiant pour les quarts de finale, mercredi 7 février, à Montpellier (2-1). Une affaire rondement menée pour les Gones qui ont su faire la différence en première période, Maxwel Cornet (13e) et Nabil Fékir (27e sp) répondant à Jordan Ikone (22e).

L’équipe de Bruno Genesio a surmonté les deux échecs concédés en championnat à Bordeaux (3-1) et surtout dimanche à Monaco (3-2), qui ont freiné son élan dans la course à la Ligue des champions et l’ont rétrogradé à la 4e place.

Dans une équipe remaniée, mais avec son épine dorsale conservée, l’OL a pris sa revanche sur Montpellier qui l’avait éliminé en 8e de finale de la Coupe de la Ligue mi-décembre (4-1).

En renouant avec la victoire à l’extérieur, Lyon a quelque peu éteint les doutes mais devra confirmer dimanche pour la réception de Rennes.

Montpellier chute encore

Une semaine après son élimination en demi-finale de la Coupe de la Ligue à Monaco (2-0), Montpellier chute en Coupe de France, trophée vénéré par son ancien président Louis Nicollin, décédé en juin. Il va devoir se concentrer sur le seul championnat où il peut aspirer à une qualification européenne.

Avec une équipe remaniée et une organisation corrigée avec Nabil Fekir en numéro 10, Lyon a très vite trouvé des espaces dans le dos de la défense du MHSC, plombée par plusieurs erreurs individuelles. Le jeune attaquant ivoirien Maxwel Cornet, repositionné en avant-centre, exploitait un parfait service de Bertrand Traoré pour tromper le gardien Benjamin Lecomte, coupable d’une erreur de jugement (13).

Un quart d’heure plus tard, l’attaquant international Nabil Fekir provoquait une faute de Pedro Mendes, bénéficiait d’un penalty, faisant écho au coup de gueule de son entraîneur Genesio et le transformait pour redonner l’avantage à son équipe.

Si Fekir offrait une balle de break à Depay juste avant la pause (44), la défense lyonnaise avait dans le même temps laisser beaucoup de champ à l’entreprenante équipe de Der Zakarian. Outre l’égalisation de l’attaquant Jonathan Ikoné (22), elle obligeait Mouctar Diakhaby à un sauvetage (32) et Anthony Lopes à un arrêt sur un tir de Sambia (42).

En seconde période, un arrêt réflexe de Lopes sur un tir de Casimir Ninga (61) et sur une frappe de Nordi Mukiele (81) sauvait une fois encore la défense de l’OL, le signe d’une équipe encore fragile.