Comme Facebook et Google, Twitter a été confronté à une série de révélations sur la manière dont Moscou à tenté d’utiliser sa plate-forme pour semer la discorde aux Etats-Unis et influencer l’élection en faveur du candidat républicain Donald Trump. / Richard Drew / AP

C’est une permière pour Twitter. Le réseau social a annoncé, jeudi 8 février, avoir dégagé son premier bénéfice net trimestriel, ce qui a immédiatement dopé l’action.

La société, entrée en Bourse en 2013, a dégagé au quatrième trimestre 2017 un bénéfice net se montant à un peu plus de 91 millions de dollars. Son chiffre d’affaires sur la période a atteint 732 millions de dollars, en hausse de 2 % sur un an.

Sur l’ensemble de 2017, le réseau social est resté déficitaire avec une perte nette d’un peu plus de 108 millions de dollars, fortement réduite toutefois par rapport à l’exercice 2016, lors duquel Twitter avait perdu environ 457 millions de dollars. L’entreprise annonce avoir 330 millions d’utilisateurs actifs au quatrième trimestre, stable par rapport au troisième, mais en deçà des attentes de Wall Street. « Nous avons atteint notre objectif de rentabilité » et réalisé une « fin d’année solide », s’est félicité le patron Jack Dorsey dans un communiqué.

Problèmes à régler

Comme Facebook et Google, Twitter a été confronté à une série de révélations sur la manière dont Moscou a tenté d’utiliser sa plate-forme pour semer la discorde aux Etats-Unis et influencer sur l’issue de l’élection en faveur du candidat républicain Donald Trump.

Twitter a été sommé par des parlementaires américains, comme Facebook et Google, de rendre publiques ses investigations sur la présence de contenus problématiques liés à la Russie autour de l’élection présidentielle.